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     A l'est, au nord et au sud, le canon grondait. Les lignes, en effet, n'étaient qu'à une quinzaine de kilomètres de Verdun : on entendait parfaitement le bruit de la canonnade, quoique le secteur soit assez calme. Le soir arriva enfin, et je me couchai fatigué de ma journée.

Canon allemand de 150


     Le lendemain matin, 7 février, je me réveillais en sursaut, en entendant un vacarme infernal dans la chambre. Le clairon venait de sonner le réveil. Voyant tout le monde levé, d'un bond, je fus en bas du lit et je ne fus pas long à m'habiller. Je devais aller le matin à la visite d'incorporation, sorte de deuxième conseil de révision.

     En quelques minutes, pesée, toise, mensuration de la poitrine, exercices de vision, tout fut passé. J'étais admis à sur les contrôles de la 164 R.I.

     Je rejoignis ma section pour la soupe. Questions à n'en plus finir naturellement.

     Après la soupe, je commençais mon entraînement militaire. J'étais habillé, comme mes camarades, d'un pantalon de coutil blanc, et d'un bourgeron, blanc également, képi numéro 2, équipement sans arme.

     Nous descendîmes au signal donné par trois coups de sifflet et nous nous rassemblâmes dans la cour. Je me mis modestement à la gauche, et notre après-midi se passa en gymnastique.


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