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     Hier dimanche, j'ai voulu sortir en ville, mais j'ai été obligé de rentrer en vitesse, je ne tenais pas debout.

     J'ai la bouche entourée de boutons de fièvre et je tremble. Ce matin, pour la visite, je me suis levé, non sans peine. Le major n'a pas même fait attention aux boutons et à ma mine.

     Mon intention était celle-ci : être sortant aujourd'hui, pren-

     (manque page 99)

- Il faut que tu prennes un lavement.
- Moi, jamais de la vie ! Le toubib n'a jamais dit ça... !"

     La soeur n'étant pas là pour me soutenir, et l'infirmier insistant, je dus me soumettre à cette opération.

     Il était monté sur une chaise et tenait le récipient le plus haut possible, lorsque la soeur arriva :
     "Mais vous êtes fou... Ce n'est pas à celui-là que je vous avais dit de donner un lavement, c'est au numéro 32 !"

     Le bonhomme ne se troubla pas pour si peu :
     "Ah... je me suis trompé ! Oh ben, puisque je suis en train, je vais tout lui donner. Si ça ne lui fait pas de bien, ça ne lui fera pas de mal !"

     Inutile de dire que toute la journée on ne vit que moi aux cabinets... J'étais dans une colère folle, de voir la manière dont on était soigné. Aussi je cherchais un moyen pour filer le plus vite possible... Je l'eus vite trouvé...

     Matin et soir, on me prenait ma température. L'infirmière me donnait le thermomètre que je plaçais moi-même à l'anus.

     Ces thermomètres médicaux, une fois montés, ne redescendent pas tout seuls. Je savais qu'il fallait les secouer.


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