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Voyage à l'ile Maurice mai 2013





J'ai passé trois semaines en mai 2013 à l'ile Maurice, les plus longues vacances depuis ... je ne sais plus depuis quand. Une destination choisie à la dernière minute, et un voyage sans aucune préparation ! Juste une location trouvée le we précédent, dans le nord de l'ile, vers Grand Baie. A partir de là, pas mal de visites et un peu de plage, beaucoup de découvertes !

En arrivant, je pensais pouvoir me déplacer à vélo ou peut être en bus, l'ile ne semblait pas très grande (60km par 40). A l'arrivée en avion ça me semblait effectivement assez petit, une sorte d'omelette verte et plate, avec quelques pics qui sortaient de-ci de-là. Mais j'ai vite été surpris par la taille de l'ile. De l'aéroport à grand baie, une heure et demie de taxi, et ça sur l'autoroute, la voie en meilleur état de toute l'ile, et bien sûr la plus large. J'ai donc rapidement choisi de louer une voiture, appris à rouler à gauche et pu circuler ainsi plus facilement.

J'ai séparé la visite en cinq parties. Sur cette page, les gens, la nourriture, le soleil, la canne à sucre... Plages et côtes sont regroupées, une page très touristique donc. Le parc national a sa propre page, avec la terre des sept couleurs et grand bassin. Port Louis est à part, avec le jardin et le musée de Pamplemousses. Et enfin une page pour le sud est, avec Mahébourg et le parc de corail.

Accueil - Plages et côtes - Parc national - Port Louis et Pamplemousses - Sud est


Canne à sucre

Le plus frappant est l'omniprésence de la canne à sucre, partout, absolument partout sur l'ile. Elle monopolise la quasi-totalité des surfaces cultivables. Maurice, c'est la canne à sucre. Elle structure toute son histoire depuis que les anglais ont orienté l'ile vers sa culture. Une belle citation lue dans le musée Blue penny de Port Louis : avec les panaches au vent des cannes, on dirait l'armée d'un maharadjah en marche !

















Gens

Partout sur les plages, j'ai pu voir des rassemblements, surtout de femmes, dansant, chantant.

 


Des groupes parfois très nombreux comme ici.

 






Démonstration de séga, la danse mauricienne typique.

 














Nourriture

Y a-t-il vraiment des plats mauriciens typiques, toutes les cultures étant immigrées de plus ou moins fraiche date ? Les plats créoles, chinois, indiens ?

Commençons alors par le jus de canne à sucre ! Il est extrait simplement en broyant la canne.

 


Bon ça donne un liquide très très végétal, un goût très brut :p Le sucre est produit par séchage et raffinage du liquide brut, une série d'opérations de plus en plus complexes et mécanisées avec le progrès technique. La première étape est cependant toujours restée un broyage très basique.

 


Partout sur l'ile des marchands de coco...

 


J'ai fini par tenter ma chance. On commence par percer le coeur de la noix de coco pour en boire le liquide, là encore très brut et sirupeux :p

 


Puis on tranche la noix en deux pour manger la chair à l'intérieur. Une sorte de mélange visqueux et pas sucré. "C'est plein de protéines, mais ça a un goût de chiotte !"

 


J'ai plutôt choisi de manger un ananas par jour, tout préparé pour le manger à la main. A moins d'un euro l'ananas, il ne faut pas se priver !

 


Un plat hindou, l'ahlim, une sorte de soupe de lentille avec un peu de viande.

 


Une pizza chicken tikka... Un gros mélange de beaucoup de choses !

 


Il faut aller sur l'ile Maurice pour enfin retrouver les chaussons aux pommes de McDo !!

 


Une grande variété de biscuits et desserts chinois vendus en bord de rue.

 


Et au coeur des petites halles de Port Louis, un vendeur spécialisé en tomates !

 


Soleil

Le soleil se couchant tôt durant ma visite (c'est l'hiver là-bas, bon un hiver à 25°), j'ai pu faire une expérience mystique. J'ai suivi le coucher du soleil sur la plage de Mon Choisy, vers 18h. Et le lendemain matin, vers 7h, je suis allé récupérer le soleil à Cap Malheureux !

















Le soleil disparait à l'horizon, pendant que les loueurs de bouées finissent de ranger le matériel.

 


Arrivée à Cap Malheureux, à dix kilomètres de là et 13h plus tard, juste avant le lever du soleil !

 






Le voilà, il a fini son tour du monde et n'a pas trop changé :)

 


















Amis et appartement

J'avais loué un petit studio pas cher à côté de Pereybère, dans un campement (un ensemble de studio) au nord de Grand baie. Pas simple à trouver, dans une zone à moitié en construction et pleins de terrains vagues.





Un petit ensemble assez sympa, pas de première fraicheur mais plutôt mignon.

 


J'avais commencé par louer le studio le plus petit mais j'ai vite upgradé pour prendre celui au-dessus qui se libérait, avec un vrai salon et une vraie salle de bain.

 


En charge de gérer tout ça pour le propriétaire, Rodney...

 


Et sa femme Santi, deux Rodriguais (une grande ile plus à l'est dépendant de Maurice). Ils s'occupaient de tout ce qui est accueil, nettoyage, maintenance, lessive etc.

 


Un de leurs amis, Ricardo, ici retrouvé à son travail dans une banque de Port Louis, qui m'a beaucoup orienté dans mes visites et expliqué la vie sur l'ile.

 


Voiture

J'ai donc très rapidement loué une voiture (louée au propriétaire du campement) pour pouvoir circuler plus facilement. La conduite à Maurice est plutôt stressante ! Conduire à gauche vient assez facilement, surtout avec une boite automatique, ce n'est pas le souci. Par contre, les conditions sont complexes ! Les routes sont en général en assez mauvais état, avec pas mal de bosses, de nids de poules, et aussi beaucoup de dos d'ane pas bien signalés. En ajoutant à ça un faible éclairage et pas du tout aux abords des villes, c'est déjà sport.

Les routes sont également très étroites, avec peu de marge, et aucune bordure au-delà de la chaussée. De plus ces bordures sont souvent "à pic", avec des dénivellés brutaux de dix, vingt centimètres, voire un mètre ! Pas le droit à l'erreur ! On a donc tendance à rouler près du milieu, mais c'est le cas des gens qui viennent en face aussi, notamment les bus qui roulent à fond ! Pas mal de moments de stress donc.

Mais la plus grosse difficulté vient du trafic. Il y a beaucoup de cyclistes, pas du tout éclairés, beaucoup de motos. Avec l'étroitesse des routes, les dépasser est des plus sports. J'ai souvent hésité ou attendu pour ne pas prendre le risque de les toucher, même avec une petite voiture.

Finalement pas d'accident, mais le tout premier jour, j'ai fait une bien belle rayure tout le long du côté gauche !

A Port Louis, je suivais un bus (rouge, comme on le voit bien), qui s'est arrêté. J'ai voulu le dépasser (par la droite donc), mais je ne mesurais pas encore bien la largeur du côté gauche de la voiture, et j'ai accroché tout son angle arrière :) Un peu de tôle et de la peinture, rien de grave.

 


Autre galère en cours de séjour (en route vers Chamarel il me semble), un pneu crevé ! Vite signalé par les autres conducteurs, j'ai pu le faire changer dans une station toute proche.

Mais après discussion au campement, on m'a bien souligné que j'avais payé le prix "touriste" pour le changement du pneu ;) Il me semblait aussi que le prix (60€) était proche de ce que j'aurais payé en France...